Jules Bianchi se ne è andato

Dover scrivere e non aver voglia di farlo, non volerlo ma doverlo fare. Jules Bianchi, il mio piccolo Jules, se ne è andato questa notte. Ogni giorno da quel 5 ottobre ci ho creduto oltre ogni logica, perché questo sorriso e la dolcezza che ho avuto la fortuna di conoscere e vivere, non come giornalista ma come amica, dovevano continuare a essere. L’ho saputo da un’amica, poi l’ho sentito alla radio, poi ho letto il comunicato della famiglia. Ed è vero, tutto tragicamente vero. Ma sembra impossibile pensare che da oggi non ci ritroveremo più a ripetere quel #ForzaJules che ci ha accompagnati per 9 lunghissimi mesi, dal drammatico e assurdo incidente durante il GP del Giappone.

Quando accadde l’incidente mi misi a piangere e dissi “E’ morto”. Poi, col passare dei giorni, se Jules c’era ancora, resisteva, era vivo anche se gravissimo, un motivo doveva esserci, per questo avevo faticato a comprendere e accettare le parole di papà Philippe di qualche giorno fa, non potevo ammettere che un padre dicesse “C’est invivable, c’est une torture au quotidien, on a parfois l’impression de devenir fou parce que, pour moi, c’est certainement plus terrible que s’il était resté dans l’accident. Car on n’a pas le pouvoir de l’aider plus que ce qu’on peut faire… “C’est dur de vous lever le matin en vous disant que vous n’êtes pas sûr que votre fils va vivre et que tous les jours c’est comme ça. A un moment donné, il faut aussi avoir les pieds sur terre et se rendre compte de la gravité de la situation… S’il doit avoir des handicaps très lourds on est convaincu que ce n’est pas du tout ce que Jules voudrait. On en avait parlé. Il nous avait dit que s’il lui arrivait un jour un accident du type de celui de Michael Schumacher, s’il aurait eu ne serait-ce que  le handicap de plus pouvoir conduire, il aurait beaucoup de difficulté à le vivre. Parce que c’était sa vie“.

Ho dovuto scrivere ma sono stanca di “dover scrivere” di amici che se ne vanno, specie di chi se ne va a 25 anni, per un trattore a bordo pista, in una gara ritenuta “regolare”. La rabbia non passerà mai, come il dolore per Jules e l’incredulità e il vuoto di questo momento. Penso alla sua famiglia, ma anche alla “nostra”, agli amici Nicolas e Olivier, agli anni trascorsi insieme in pista e a occuparci del suo sito, dalla GP2 alla Formula 1, a tutte le emozioni belle vissute insieme.

La collezione di macchinine che ti avevo promesso resterà qui, mio piccolo Jules, ma è tua. Chi vorrà salutare Jules, potrà farlo martedì 21 luglio alle ore 10.00 nella Cattedrale Sainte-Réparate di Nizza. #CiaoJules

Barbara Premoli

A Statement from the Bianchi Family

Nice, France
Saturday 18 July 2015
02.45hrs France │ 01.45hrs UK

C’est avec une profonde tristesse que les parents de Jules Bianchi, Philippe et Christine, son frère Tom et sa soeur Mélanie, tiennent à annoncer le décès de Jules survenu hier soir au Centre Hospitalier Universitaire de Nice, en France, où il avait été admis à la suite de son accident sur le circuit de Suzuka, lors du Grand Prix du Japon le 5 octobre 2014.

« Jules s’est battu jusqu’au bout, comme il l’a toujours fait, mais hier, sa bataille a pris fin », a déclaré la famille Bianchi. « Nous ressentons, dit-elle, une peine immense et indescriptible. Nous voulons remercier le personnel médical du CHU de Nice, qui l’a soigné avec amour et dévouement.

« Nous voulons également remercier le personnel du Centre Médical Général de Mie au Japon qui a pris soin de Jules immédiatement après son accident, tout autant que tous les autres médecins qui se sont impliqués dans le combat qu’il a mené au cours des mois passés.

« De même, nous souhaitons remercier les collègues de Jules, ses amis, ses supporters et tous ceux qui lui ont prouvé leur affection au cours de cette période. Ils nous ont donné la force nécessaire pour résister dans ces moments terribles. Les écouter, lire leurs très nombreux messages nous ont montré comment Jules avait suscité une affection si profonde auprès de tant de personnes de par le monde.

«Nous vous demandons de respecter notre intimité durant ces heures très difficiles, au cours desquelles nous essayons d’affronter la perte de Jules.

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